Feu, urgence… et absurdité réglementaire ?

Sur ces images, un hélicoptère prélève de l’eau directement dans une station d’épuration, dans le bassin biologique (Vic La Gardiole) pour lutter contre un incendie (Celui en cours en ce moment même entre Mireval, Vic et Fabrègues). Et il a raison de le faire ! Sauver des vies, des forêts, des maisons, ça ne peut pas attendre un arrêté préfectoral.

Et pourtant, nous, entreprises engagées pour la réutilisation de l’eau, nous heurtons à des montagnes d’obstacles quand il s’agit de mettre en place des réserves incendie alimentées par des eaux usées traitées même avec une qualité dépassant celle de l’eau potable !!! On nous demande des dossiers longs comme le bras, des analyses de risques improbables, et des dérogations qui n’arrivent jamais.

Pourquoi ce deux poids deux mesures ? Quand ça brûle, on utilise l’eau disponible. Et c’est logique. Alors pourquoi ne pas anticiper, organiser ces usages dès maintenant, hors période de crise, pour que cette eau soit prête, propre, disponible ?

On ne remet aucunement en cause l’action des pompiers, bien au contraire, leur pragmatisme devrait inspirer nos politiques.

L’eau traitée est une ressource. Et face aux sécheresses, aux incendies et à la raréfaction de l’eau, chaque goutte compte.

Il est temps d’aligner les textes avec le bon sens.